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James Joyce
 
 
 
 
 
 

 
Né à Dublin en 1882, James Joyce fait ses études dans une école de Jésuites, puis au University College de Dublin où il étudie la philosophie et les langues.
 
Il voyage en France, puis s'installe avec son épouse en Italie où il enseigne l'anglais à l'école Berlitz de Trieste.
 
De retour en Irlande en 1912, il essaie de faire publier son premier livre, Dubliners, qui le sera finalement en 1914.
 
Les années suivantes sont fertiles, sinon pour le portefeuille de Joyce (qui ne survit guère que grâce aux sommes d'argent que collecte pour lui Ezra Pound), du moins pour son écriture; Exiles, une pièce, puis Portrait of the artist as a young man en 1916, qui lui établissent une réputation grandissante. Il commence également à travailler sur Ulysses qui sera publié pour la première fois à Paris en 1922.
 
Joyce ne cesse de voyager avec sa famille. L'Allemagne, la Suisse, la France où il est établi en 1939 lorsqu'il fait paraître Finnegans Wake - qui sera sa dernière oeuvre éditée de son vivant.
 
Il serait vain de prêter à l'écrivain irlandais un message social; en 1939, quand la guerre éclate, il la trouve malencontreuse: qui va lire Finnegans Wake qu'il vient de publier? Joyce n'est qu'un héros des lettres pures. Au reste, on peut dire de ce livre que, s'il n'est pas son plus célèbre, ni son plus lu, il a été l'un des plus commentés de l'histoire de la littérature moderne.
 
Joyce, à travers ses différents livres, cherche le moyen de rendre, par une forme brisée, le déroulement de la pensée informelle: associations d'idées, appels de mémoire, juxtaposition du passé et du présent. C'est ainsi que, par le fil d'un monologue intérieur, le lecteur connaît le caractère, mais aussi l'histoire des personnages. "J'ai endormi le langage", déclare Joyce - ce qui a donné naissance à d'énormes contresens: on dit souvent de lui qu'il a installé l'informe dans la littérature, alors qu'il ne veut que rendre par l'écriture le brouillard du rêve. En ceci, il a ouvert la voie à Faulkner, Hemingway, Dos Passos, Beckett, ou encore Virginia Woolf.
 
A l'instar de Rimbaud, ou de Mallarmé, Joyce ne cesse de croire à l'achimie du verbe, à une réalité absolue du mot écrit. Tout ce qui passe de son esprit au papier devient magique. Samuel Beckett lui fait écho en déclarant que cette langue n'est pas "au sujet de quelque chose, mais qu'elle est cette chose même", que le mot danse ou dort. Il faut lire Joyce, et le lire attentivement, pour s'en faire une idée précise. C'est un multiple rêve, aussi bien de l'auteur que du personnage, qui se donne tous les moyens du rêve, sa fluidité et ses métamorphoses.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Finnegans Wake, le livre, l'auteur - un site magnifique (en français)